La rénovation énergétique des logements est la solution évidente pour lutter contre les passoires thermiques. Toutefois, son efficacité réelle soulève des débats. Certains, comme l’a affirmé le député RN Frédéric Falcon récemment, estiment que les travaux effectués ne permettent pas toujours d'améliorer suffisamment la performance énergétique des logements. Selon un rapport de la Cour des comptes, 20% des logements classés F ou G ayant bénéficié de MaPrimeRénov' Sérénité sont restés dans ces catégories après travaux. En outre, 41% d'entre eux n'ont atteint que l'étiquette E, ce qui, bien que représentant une amélioration, reste insuffisant pour sortir de la définition des passoires thermiques. Néanmoins, l'interprétation de ces chiffres a été sujette à controverse, notamment à cause de l'évolution des dispositifs d'aides et des nouvelles exigences en matière de performance énergétique.
Depuis 2024, le programme MaPrimeRénov' Sérénité a été remplacé par un dispositif plus strict : MaPrimeRénov’ rénovation d’ampleur. Ce dispositif est utilisé pour les rénovations globales, et exige un gain d'au moins deux étiquettes. Ainsi, un logement classé G doit atteindre au minimum l'étiquette E pour recevoir l’aide financière. Selon l'Agence nationale de l'habitat (Anah), en 2024, 75% des logements rénovés via cette aide sont sortis de la catégorie des passoires thermiques.
Malgré ces progrès, il reste difficile d'évaluer l'impact global des rénovations sur l'ensemble du parc immobilier. En effet, le manque de suivi national et l'absence de données sur les rénovations effectuées sans aides publiques compliquent une estimation précise. Néanmoins, les chiffres montrent une tendance positive : le nombre de passoires thermiques a diminué de 11% entre 2023 et 2024, selon l'Observatoire national de la rénovation énergétique. Ainsi, si l'efficacité des travaux peut varier, les nouvelles mesures mises en place semblent bien favoriser une amélioration significative de la performance énergétique des logements.
La rénovation énergétique des logements est la solution évidente pour lutter contre les passoires thermiques. Toutefois, son efficacité réelle soulève des débats. Certains, comme l’a affirmé le député RN Frédéric Falcon récemment, estiment que les travaux effectués ne permettent pas toujours d'améliorer suffisamment la performance énergétique des logements. Selon un rapport de la Cour des comptes, 20% des logements classés F ou G ayant bénéficié de MaPrimeRénov' Sérénité sont restés dans ces catégories après travaux. En outre, 41% d'entre eux n'ont atteint que l'étiquette E, ce qui, bien que représentant une amélioration, reste insuffisant pour sortir de la définition des passoires thermiques. Néanmoins, l'interprétation de ces chiffres a été sujette à controverse, notamment à cause de l'évolution des dispositifs d'aides et des nouvelles exigences en matière de performance énergétique.