Le DPE est devenu la star des diagnostics immobiliers ces dernières années. Il est par exemple le seul requis lors de toutes les transactions immobilières, que le propriétaire décide de vendre ou de louer son bien.
L’avènement du DPE s’inscrit dans une démarche générale de la transition écologique. Il s’agit d’un outil précieux pour atteindre l’objectif du gouvernement, soit de diminuer les consommations de CO2 de moitié d’ici 2030. En ce sens, le DPE permet en effet de mettre en lumière la performance énergétique des logements. Il s’agit de la première étape clef pour repérer les biens à basse consommation énergétique, et les biens trop énergivores, aussi communément appelés les passoires thermiques. Pour ce faire, le DPE va classer les biens dans différentes classes en fonction de la quantité d’énergie consommée et de CO2 émis. Voici le barème du diagnostic :
Si l’objectif est de diminuer les émissions de CO2, il faut simplement diminuer le nombre de passoires thermiques (F ou G). Pour cela, le gouvernement a mis plusieurs mesures en place pour limiter leur présence sur le marché immobilier. À partir de janvier 2025, les biens G seront interdits à la location, car considérés comme indécents. À partir de janvier 2028, ce sera le tour des biens F et en 2034, des biens E. Du côté des ventes, les vendeurs ont l’obligation de faire réaliser un audit énergétique. Ces mesures ont pour conséquence de faire baisser le prix des biens. Paradoxalement, ils deviennent alors recherchés par les acheteurs dont les moyens sont moins importants.